Alerte zones humides : la mare aux tritons II

 

LA MARE NURSERIE : LE CHANTIER

1/ Creuser et consolider le fond :

1 tonne et demi de terre piochée et pelletée à la main. 10 jours de travaux forcés de 8h00 à 19h00. On est écolo ou on ne l'est pas !


2/ Poser le feutre pour éviter que les racines des arbres alentours ne percent la membrane EPDM. Stabilisation du feutre par Jean-Paul le chat pirate.


3/ Habillage de la mare et implantation d'échantillons de flore locale.

L'erreur à ne pas commettre : acheter des plantes aquatiques en jardinerie pour végétaliser la mare : la plupart du temps ces plantes sont invasives et au lieu d'aider, elles déséquilibrent les écosystèmes. Les espèces locales (végétales et animales) ne s'en remettent pas.

La mare nurserie #naturewardens

4/ Construction d'un toit récupérateur d'eau de pluie pour alimenter la mare.


Système de récupération d'eau de pluie. Arrivée du tuyau.


5/ Camouflage de l'arrivée d'eau en cascade



Au secours zones humides : la mare aux tritons !


 CHANTIER D'ETE : LA MARE NURSERIE

La mare nurserie #naturewardens

Le constat est édifiant : les zones humides françaises sont en voie d'extinction. La faute à qui ? A l'homme bien sûr. Et au dérèglement climatique. Donc à l'homme...

Depuis sa sédentarisation et ses besoins croissants en cultures agricoles, l'homme s'est ingénié à drainer les marais, éradiquer les zones humides pour en faire des surfaces agraires, détruisant des écosystèmes précieux, comme les tourbières. Ces dernières contribuaient entre autre à épancher les crues, réduisant les risques d'inondation, aujourd'hui omniprésents.

Et ce n'est pas tout ! Même à présent qu'il est bien nourri, homo sapiens continue de s'acharner contre les mares forestières et autres flaques, car ces quelques centimètres d'eau dérangent les amateurs de quad et sports motorisés. Cela éclabousse et ça fait de la boue, vous comprenez !

Mare naturelle drainée #alerte #zoneshumides

Du fait, les mairies drainent les fossés, les mares naturelles disparaissent et avec elles, toutes leurs populations d'amphibiens, batraciens, libellules... Une hécatombe !

Avec les sécheresses répétitives, les rares flaques tolérées par les humains ne suffisent plus à accueillir les pontes de grenouilles, crapaud, têtards de salamandres, tritons et j'en passe.

Avec ses petits moyens, à la force des bras, l'association a décidé de réagir et de creuser une mare (à la pioche et à l'huile de coude) pour accueillir tous ces bébés en péril.

Voir : "La mare nurserie : le chantier"