La plante du mois : la prunelle

Fruit de l’épine noire, découvrez les bienfaits de la prunelle


Les propriétés de la prunelle sauvage et ses vertus médicales
La prunelle sauvage

L'Épine noire, ou prunellier (prunus spinosa), est un arbuste de la famille des Rosaceae, vivace et rustique (il supporte des températures jusqu’à -20°C).
Comme tous les arbustes de cette famille, il est pourvu d’une multitude d’épines, dont les piqûres, à l’instar de sa cousine l’aubépine, peuvent déclencher des infections brutales et virulentes : en quelques heures, la main ou la partie du corps qui a été piquée enfle et devient très douloureuse.
Son nom populaire « épine noire » provient de la couleur de son écorce d’un brun sombre, presque noir.

Au tout début du printemps et avant les feuilles, apparaissent de délicates fleurs blanches mélifères, pour le plus grand bonheur des abeilles, bourdons et papillons.
Les baies, de 6-15 mm de diamètre, sont violet foncé à noires, recouvertes d’une pellicule blanchâtre.
Elles regorgent de vitamines C et de tanins, ce qui en fait un excellent fruit tonique. Leurs propriétés astringentes les rendent très intéressantes pour resserrer les tissus et lutter contre la constipation.
Les prunelles sont terriblement âpres avant les gelées. Afin d’en rendre la consommation possible et d’en confectionner des confitures, riches en vitamines pour passer l’hiver en bonne santé, les habitants des climats rudes les laissaient « prendre » par les premières gelées. Il s’opérait alors une transformation, équivalant à un mûrissement avancé, qui permettait d’enlever une part importante de leur âpreté.

Les baies étaient également utilisées autrefois pour fabriquer une liqueur tonique des plus agréables.
Le bois de l’arbuste très dur, s’emploie encore dans les campagnes pour la confection de cannes de soutien.

Les runes gnostiques : les arbres sagesse 1


Les runes gnostiques


Les arbres sagesse


Partie 1

Gnostic runes are the favorite tools of the Druids to perform divination
Les runes gnostiques : l'aulne

Le hêtre

Le hêtre et sa canopée protectrice est l’arbre de la confiance, de la patience et de la douceur. Il confère apaisement, compréhension et empathie, mais peut aussi engendrer une forme de détachement.

L’aulne

L’aulne représente le courage, l’intégrité incorruptible, mais aussi le mouvement : évolution d'une situation et/ou changement, pour le meilleur ou pour le pire, suivant la face apparente de la pierre.

Le noisetier

Dans son acception positive, le noisetier incarne la sagesse ancestrale, la spiritualité, la connaissance, la lucidité, autant que ses revers potentiels : l’ascétisme et le fatalisme.

Les runes gnostiques : le noisetier


Le chêne

Le chêne est symbole de force, de conviction, de fierté, mais aussi des souvenirs du passé, de la justice parfois inflexible et de l’autorité. Il peut dans son extrême tendre à la dureté des jugements et de l’attitude.

Le frêne

Le frêne est l’arbre de l’ambition, celle qui fait avancer, de la puissance, de l’entreprise au sens d’agir et de relever de nouveaux défis, de liberté. Mais il penche également vers la fascination du pouvoir et de ses travers, autant que vers une vie dissolue.

Du bien à l’âme : Les runes gnostiques


Connaissez-vous les runes gnostiques ?


Chaque druide créé son propre jeu de runes
Les runes gnostiques : la montagne

Mais qu’est-ce que c’est que ce nom barbare, me direz-vous ?

Définition de la gnose (ou là là, que c’est moche ce nom et pourtant !) :
« Système de pensée philosophico-spirituelle qui se fonde sur une réflexion et une attitude, permettant d'accéder à une connaissance, réservée aux seuls initiés et de transmettre les enseignements, amenant à l’apaisement de l’esprit. »

La rune quant à elle, en tant que signe graphique, est l’expression codifiée d’un élément donné : être vivant, objet, concept… Il s’agit, dans la plupart des cas, d’une représentation simplifiée à l’extrême de l’objet désigné.

Les runes gnostiques constituent donc l’instrument à partir duquel la personne initiée interprète les signes, messages et symboles et éclaire ses enseignements.

Dans la tradition celtique, chaque Druide est l’initiateur de son propre système : en accord avec ses convictions et les enseignements qu’il dispense, il lui échoit de créer un répertoire de runes unique : depuis les éléments constitutifs du jeu, jusqu’aux matériaux utilisés, en passant par la codification runique, à proprement parler. En effet, la tradition celtique est une tradition orale. Il n’existe donc pas d’écrit auquel se référer, en dehors de quelques dessins et gravures. Du fait, l’empan runique est en constante évolution.

Héritage de la pensée animiste, les runes gnostiques se divisent en trois groupes :
Les arbres sagesse, les animaux symboles et les éléments vie.

Le druide sélectionne ainsi les animaux, les arbres (parfois les végétaux) et éléments naturels qu’il souhaite intégrer dans sa main (c’est-à-dire le jeu complet), en déduit les pictogrammes, significations et synergies interprétatives. Les pigments utilisés pour peindre les pictogrammes, autant que les supports, ont leur importance : ils renforcent le sens attaché aux éléments choisis.

Une fois constituées, les runes doivent être consacrées : l’une des méthodes les plus répandues, consiste à les déposer dans un ruisseau (l’eau ne doit pas être trouble), préférentiellement « habité ». Les ruisseaux stériles, c’est-à-dire sans animaux, sont considérés comme néfastes.

On « consulte » les runes pour répondre à toutes sortes de problématiques de la vie sociale : menaces, résolution des conflits, préoccupations personnelles etc… Les runes sont l’instrument privilégié de prédiction et d’orientation spirituelle des Druides.

Le jeu que nous vous présentons ici comporte 34 runes. Et pour commencer, voici le loup :

The gnostic runes are the privileged tools of the Druids to predict and interpret the signs
Les runes gnostiques : le loup


Le loup est de caractère imprévisible, complexe, craintif, il manque de confiance en soi et en les autres. Il exprime un besoin irrépressible de liberté


La plante du mois : le romarin


Les secrets du romarin (rosmarinus officinalis)




Vous pensez tout connaître du romarin ?
Oui le romarin est bien un arbrisseau rustique et toujours vert (ses feuilles ne tombent pas en hiver), que l’on trouve partout en France, même s’il est typique de la garrigue provençale. Il sert à parfumer les pot-au-feu, daubes et autres plats mijotés.

Mais savez-vous qu’en dehors de ses propriétés aromatiques et digestives, il est la plante des convalescents, car c’est un stimulant énergétique ?
C’est aussi un puissant vermifuge et un diurétique efficace. Son action cholagogue est recommandée aux foies paresseux.

En usage externe, on en fabrique des huiles et des onguents, radicaux contre les inflammations articulaires et musculaires, les entorses, les contusions et foulures et sa décoction nettoie les plaies sans les creuser.

Alors vraiment, vous connaissiez tout du romarin ?

La plante du mois : le pissenlit dans tous ses états !


Le pissenlit, une autre « mauvaise herbe » qui mérite ses titres de noblesse !




Le pissenlit (taraxacum officinale) est une plante vivace (très vivace même J) extrêmement variable en taille (de quelques centimètres à presque 1 mètre selon les espèces).

Il est la hantise des jardiniers, et pourtant…

Stomachique, diurétique (d'où son nom populaire "pissenlit", autrement dit "pisse au lit"), tonique, antiscorbutique, dépuratif, antidiabétique, le pissenlit est un exemple de l’harmonieuse pluralité d’action, des remèdes à base de plantes et il a le mérite non négligeable de pousser partout, à peu près toute l’année. Sans compter que vous pouvez aussi manger les jeunes feuilles en salade : que demande le peuple !

La racine, autant que les feuilles en décoction à raison de 60gr par litre d’eau, montrent de remarquables résultats sur les maladies de peau rebelles, l’eczéma chronique et… les rhumatismes.

Alors la prochaine fois que vous arroserez copieusement votre pelouse de désherbant anti-pissenlits, réfléchissez à deux fois !!

La plante du mois : le houblon


Découvrez le houblon (Humulus lupulus), la favorite des brasseurs...mais pas que


houblon humulus lupulus
Cônes de houblon


Houblon ? Vous avez dit #houblon ? La #bière bien sûr, me direz-vous ! Mais pas que… D’ailleurs si le houblon a gravit les cuves des brasseurs, c’est bel et bien pour ses #propriétés #médicinales. C’est au XIIème siècle que Sainte #Hildegarde, maîtresse accomplie dans la maîtrise des simples, ajoute à la bière des cônes de houblon, pour leurs propriétés antiseptiques et conservatrices, et remplace favorablement l’antique mélange d’herbes qui composait le précurseur de la bière : la cervoise. L’amertume délicate provenant du houblon a depuis imprimé à la bière son identité, comme si elle avait toujours été là.
Mais le houblon recèle d’autres secrets : il est aussi un excellent #sédatif, consommé en #tisanes ou inhalé.
Alors ce week-end : bière, tisane ou les deux ?

Du bien à l'âme : les arbres amoureux


Les arbres amoureux du Bois des Fades


Bois des Fades - Auvergne
Les hêtres amoureux : les anciens
Au cœur du bois des Fades, bien cachés sous l’épaisse canopée, les arbres amoureux coulent des jours heureux. De toutes feuilles, de toutes épines et de tous âges, ils s’enlacent, s’entrelacent et mêlent leurs branches éprises, au fil de leurs fières années.

Les hêtres amoureux : les jeunes
La légende raconte qu’il s’agirait de couples interdits, de couples maudits, d’enfants qui se seraient aimés sans l’accord de leurs parents et que l’on aurait bannis.
J’ai entendu conter aussi l’histoire d’une épouse bafouée, d’un cœur trompé qui aurait crié vengeance… Si fort qu’une sorcière l’aurait entendue et aurait exaucé son vœu. C’est ainsi que les cœurs coupables seraient venus habiter les troncs de deux arbres. Deux arbres que l’on n’aurait pu empêcher de pousser ensemble, à l’unisson, jusqu’à se rejoindre… S’agissait-il bien là d’une malédiction, au fond, puisque rien, à part peut-être un bûcheron ne saurait éteindre cette passion ? 

Les arbres amoureux : le roi des hêtres et le jeune sapin

Encore faudrait-il qu’il trouve le chemin jusqu’à leurs cœurs, or, dans le bois des Fades, seules les âmes aimantes sont admises.
Et si tout simplement les arbres réussissaient là où la plupart des humains échouent : s’enraciner ensemble et grandir côte à côte ?

Les arbres amoureux : le couple mixte


La plante du mois : la lavande officinale


La plante du mois : la lavande (lavandula officinalis)


Lavande officinale

La lavande, que reste-t-il encore à apprendre sur cet arbrisseau au parfum envoûtant qui colore l’été de ses mauves intenses ?
La lavande s’utilise en parfumerie, certes. En cuisine aussi : crèmes glacées, sablés et pâtisseries en tous genres, au goût délicatement fleuri.

Mais qu’en est-il de ses propriétés médicinales ?
La lavande est une plante calmante : inhalée, elle apaise le stress et les maux de tête. Pour Traiter l’anxiété et les troubles du sommeil, il était d’usage autrefois de garnir la tête des oreillers avec les sommités fleuries de lavande. Ainsi la diffusion douce et continue des molécules contenues dans la plante, permettait une action bénéfique toute la nuit.

Le stress passager pourra également être soulagé par une infusion de fleurs, mêlées à d’autres plantes complémentaires, à étudier selon les cas.

En usage externe, la lavande est un excellent désinfectant. Une décoction de fleurs sera efficacement mise à profit pour nettoyer et cicatriser les plaies.

Enfin, la lavande est un répulsif efficace contre les mites, c’est pourquoi nos grands-mères disposaient des sachets de fleurs dans les armoires. Elle est également un excellent répulsif contre les poux, les puces et autres nuisibles.

La plante du mois : la verveine citronnelle


La verveine citronnelle (lippia triphylla) n'est pas une verveine !

lippia triphylla
Verveine citronnelle

La verveine la vraie, s'appelle verbena officinalis. Longtemps star de la pharmacopée, elle est aujourd'hui tombée dans l'oubli, au fond d'un tiroir de sorcière, pour qui tout de même elle reste l'ingrédient phare des philtres d'amour...


L'autre verveine, celle que l'on vous vend en tisanes est une lippia, autant dire d'une tout autre famille botanique ! mais c'est elle qui trône sous les projecteurs à présent.

Associée à l'Auvergne pour les multiples recettes du terroir où on peut l'apprécier (crèmes glacées, pâtisseries, pâtes de fruit...) et grâce à la liqueur ancestrale fabriquée en Velay, la "Verveine du Velay", créée il y a plus de cent cinquante ans, la verveine citronnelle n'est pourtant pas une plante endémique d'Europe. Originaire d'Amérique du Sud, elle fut importée aux environs du XVIIIème siècle.
Son odeur pénétrante et caractéristique de citron, la rend intéressante également en parfumerie et en cosmétiques, où elle est couramment utilisée. On en tire des savons, des laits pour le corps, des parfums et des eaux de toilette.

Les feuilles et sommités fleuries, sont dotées de propriétés médicinales remarquables dans les cas d'indigestion, de dyspepsie, gastralgie, palpitations, migraines et états nerveux, ainsi que pour lutter contre la fatigue intellectuelle.
Elle se prépare alors en infusion à 2 ou 3gr de feuilles fraîches par tasse.

La liqueur du Velay est elle consommée en fin de repas, pour faciliter la digestion.

La verveine citronnelle est gélive (contrairement à la verveine officinale dite rustique), c'est à dire qu'elle ne supporte pas les températures inférieures à 0. Du fait, on ne la trouve guère cultivée en extérieurs qu'aux pourtours de la Méditerranée, et sous abris en Auvergne, où elle représente aujourd'hui une part non négligeable du patrimoine.

La plante du mois : l'achillée sauvage


Découvrez les propriétés d'une plante bien de chez nous et pourtant méconnue

L'achillée millefeuille (achillea millefolium)



Utilisation interne (seulement depuis le 19ème) : antispasmodique et décongestionnante + douleurs menstruelles + peptique + emménagogue (favorise flux sanguin).
Utilisation externe (depuis néanderthal) : cicatrisante et coagulante (elle tire son nom du héros grec Achille qui s’en servait pour soigner les blessés durant la guerre de Troie. Nom donné par Pline) + anti-inflammatoire + antiseptique + astringente.
Indications thérapeutiques usuelles : troubles digestifs, douleurs règles, cicatrisation plaies, inflammations cutanées.

Autres utilisations prouvées : au Canada on l’emploie mêlée à du vinaigre pour soigner les rhumes et affections voies respiratoires + fièvre. Elle est également un excellent antiseptique urinaire efficace contre cystites.
 Principes actifs : huiles essentielles d’eucalyptol, d’azulène de camphre et chamazulène + flavonoïdes (propriétés antioxydantes) + alcaloïdes, polyacétylènes, acides aminés, acides ascorbique, caféiques, foliques, salicylique, coumarines, tanins, monoterpènes et triterpènes. 82 constituants.

La plante du mois : la gentiane jaune


La gentiane jaune (gentiana lutea), l'amie des humeurs bileuses !


gentiana lutea ou grande gentiane est une plante médicinale protégée
La gentiane jaune ou grande gentiane

La gentiane jaune, ou grande gentiane était autrefois également appelée "quinquina indigène" pour ses propriétés fébrifuges. On l'employait pour soigner la fièvre jaune, dont les crises terribles s'accompagnaient de fortes fièvres.

Cette grande plante vivace mesure entre 0,50 et 1,40 m mais peut atteindre exceptionnellement 2m pour ses parties aériennes. Ses racines, quant à elles, s'enfoncent profondément dans la terre (jusqu'à 1m).

Outre les propriétés fébrifuges de la plante, la racine de gentiane est un excellent "tonique amer" et stimulant de premier ordre des fonctions digestives. Elle a en outre une action bénéfique sur l'accroissement des globules blancs et du fait, sur les défenses naturelles, ce qui la rend précieuse pour traiter les cas d'anémie, de fatigue et les états de convalescence. On l'employait aussi comme vermifuge, mais cet usage a été par la suite abandonné. La décoction de racines prise avant le repas, en stimulant la production de salive, a une action apéritive. Prise après le repas, elle facilite la digestion.

La gentiane demande toutefois à être utilisée avec parcimonie. En effet, un usage excessif peut entraîner des malaises, des éblouissements, des maux de tête, de l'agitation nerveuse, et une pesanteur de la zone épigastrique.

En Auvergne, la gentiane constituait l'un des représentants majeurs de la pharmacopée populaire, et chaque maison possédait son outil propre, sa fourche spécifique, pour répondre aux besoins délicats de l'arrachage. Elle est encore utilisée dans nombre de boissons et décoctions, bien que la récolte en soit à présent réglementée.

La plante du mois : l'ortie

L'ortie (urtica), elle pique mais c'est pour votre bien !



A la sortie de l'hiver, la fatigue se fait sentir. Les beaux jours pointant, des envies de purification de l'organisme et d'énergie nous viennent. Bien sûr la vitamine C a fait ses preuves, mais il y a dans nos jardins et aux pourtours des forêts, une plante que nous trouvons bien gênante, qui renferme pourtant des trésors : l'ortie.

Je vous l'accorde, il s'agit là d'une plante peu avenante et je vous conseille pour la cueillir, de vous munir de gants épais...

Mais l'ortie, largement consommée autrefois en légume, en lieu et place de l'épinard, renferme des actifs aux propriétés digestives, nutritives (elle est pleine d'oligo-éléments dont notre alimentation actuelle se trouve fort dépourvue...), diurétiques, hémostatiques, antidiabétiques, dépuratives et reconstituantes, bref, une vraie panacée pour nos corps affaiblis.

Choisissez un endroit dans la campagne, éloigné de la pollution et des pesticides. Si les orties se trouvent près d'un champ, vous saurez si elles sont exemptes de pesticides, en inspectant les "mauvaises herbes" qui poussent dans le champ. Si point de "mauvaises herbes" ne pointent leur nez dans le champ, alors passez votre chemin, la chimie s'en sera chargée... Par contre si les plantes, y compris les "indésirables" foisonnent, alors il y a de bonnes chances que cet endroit soit sain.

Cueillez environ 100gr d'orties (feuilles et tiges font l'affaire). Attention, ça pique !!. De retour à la maison, lavez les orties pour les débarrasser de la terre et des insectes qui s'y seraient éventuellement logés, coupez-les en morceaux (tout cela avec des gants de cuisine, sinon attention aux brûlures...) et plongez le tout dans un litre d'eau frémissante. Il faut ensuite laissez le tout infuser un bon quart d'heure.

Vous consommerez une tasse de ce breuvage le matin à jeun et une tasse avant le déjeuner, ce, pendant une semaine au moins. La décoction ainsi préparée se garde deux jours. Au-delà il faut en refaire une nouvelle. Elle ne pique pas, les propriétés urticantes de l'ortie disparaissant à la cuisson.

Une semaine plus tard, vous voilà prêt à affronter le printemps sous les meilleurs auspices!

La plante du mois : l'ail l'oignon et le poireau

La plante du mois : l'ail, l'oignon et le poireau

ail oignons et poireaux font partie de la même famille de plantes médicinales les liliacés
L'ail rose de Billom au goût délicat


Comment ça l’ail, l’oignon et le poireau, on a dit LA plante du mois pas LES plantes du mois ! Et bah c’est pareil, parce que les trois font partie de la même famille : les liliacés.
D’ailleurs leur noms scientifiques se ressemblent étrangement : allium sativum pour l’ail commun, allium cepa pour l’oignon et allium porrum pour le poireau.

Les trois plantes constituent une base d’alimentation très saine et il est dommage qu’on se contente parfois de les utiliser en condiment, car ils confèrent à nos organismes des pouvoirs de longévité prouvés.

Stimulants, diurétiques, vermifuges, antiscorbutiques (donc riches en vitamine C), antidiabétiques, antiseptiques et antiviraux, les liliacés, qu’ils soient sauvages (comme l’ail des ours) ou cultivés, soignent à peu près tout.
En usage interne ou en usage externe, ils n’ont d’inconvénient, pour ceux qui ne l’apprécient pas, que leur goût et leur odeur prononcés.

La soupe à l’oignon (en version clairette, pas celle avec du bon gros gratin gras et des croutons) est une excellente alliée digestion, post excès de table et de boisson.
Les vapeurs d’ail sont antiseptiques et bactéricides. On écrasait autrefois des calleux d’ail dans les pièces où résidaient les malades et dans les étables, avec succès contre les contagions.
Si vous êtes entourés de souffreteux et contagieux divers au bureau, rien de tel pour vous prémunir des infections, que de manger tous les jours une gousse d’ail crue en salade ou frottée sur du pain. Si votre haleine échoue à éloigner vos collègues malades, alors les vapeurs d’aldéhyde allylique (ou acroléine) qui émaneront, suffiront à désinfecter l’atmosphère autour de vous.
A bon entendeur, portez-vous bien !

La plante du mois : le gingembre


En janvier le gingembre est ton ami !




C’est l’hiver, les plantes se sont rétractées sous terre. Point de récolte possible, il faut attendre le printemps !
C’est le moment de s’intéresser aux plantes exotiques et qui mieux que le gingembre saurait combler nos attentes ?

Bien sûr le gingembre est tonifiant et antioxydant, c’est-à-dire qu’il freine le vieillissement de nos petites cellules, ça, tout le monde le sait, ou presque !
Mais le gingembre contient aussi du gingérol, un composant qui lui est propre …et unique. Le gingérol est responsable du piquant que l’on ressent quand on croque dans le tubercule. C’est un composant hautement anti-inflammatoire polyvalent, qui permet de lutter aussi bien contre les maux de gorge en gargarisme, les inflammations intestinales en tisane, ou les rhumatismes en usage externe. Les muscles endoloris trouvent aussi très bien leur compte avec une macération de la racine fraîche dans de l’huile d’olive, à raison de 60gr de gingembre pour 250ml d’huile, en massage externe.

Combiné à l’ail et à l’oignon, le gingembre développe ses actifs anti-cancéreux, surtout dans sa version séchée (en poudre). Alors on reprend son livre de recettes indiennes et on y va franco !

"Du gingembre, du miel et la vie est belle !" : ouste les microbes hivernaux, un peu de cannelle par là-dessus et vous aurez non seulement un délicieux pain d'épices mais aussi de quoi lutter contre le blues des jours peau-de-chagrin !